James Bond 007
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James Bond 007

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 Never say never again ?

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Bereth Walther
Ludovic
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Ludovic
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MessageSujet: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeMer 15 Juin - 10:18

"Devil May Care", la nouvelle aventure de 007 par le romancier britannique Sebastian Faulks, auteur de Charlotte Gray et Engleby est un curieux mélange. La couverture revendique l'héritage mais on est ici davantage en présence de Kingsley Amis pour l'ambiance et de John Gardner pour les personnages.

On a du mal à croire à cette histoire. Tout est "too much", presque cartoonesque.
Ce roman reprend, plus ou moins, la trame narrative laissée par Fleming au moment de "L'Homme au pistolet d'or (1965)".
Non seulement les films sont superbement ignorés, mais aussi les romans écrits par Kingsley Amis (sous le nom de Robert Markham), John Gardner et Raymond Benson.
Ce roman à la différence de Carte Blanche n'est pas un reboot. C'est une suite. Mais une suite qui se veut ignorante de tout ce qui n'est pas de Fleming. Un pari intéressant mais pour le réussir il aurait fallu mieux (re)lire l'auteur original et moins bien ceux que l'on voudrait oublier !
Il ne s'agit pas de citer des marques utilisées par 007 pour faire d'un homme l'espion original.

Certe le Bond de Faulks sait quoi faire avec une arme à feu, comment se tenir à une table de jeu, mais question "Bond touch" on reste sur sa faim ! Les femmes (de ménage...) n'ont semble-t-il rien à craindre de ce Bond-là ! On est en présence de Roger Moore dans son dernier film, quand Stacy Sutton déambule en nuisette devant lui et que Bond préfère dormir avec le chat dans le fauteuil !

Alors, "Ian Fleming's James Bond" ou "Never say never again" ? C'est un chant du cygne pas un James Bond selon son créateur. Bond est à la chasse aux éléments subversifs, il ne drague pas, il ne boit pas...Vargas sort de ce corps !
Julius Gorner n'est pas mauvais, Chagrin est grotesque. Bond fait du yoga et joue au tennis...Que dire de plus ? La trame du roman est éventée assez rapidement pour qui a l'habitude de ce style de romans.
"Devil May Care" n'est pas un Bond pour le monde d'aujourd'hui comme l'a imaginé Deaver avec talent, mais il n'est pas non plus un hommage au héros que les romans nous ont appris à connaitre et à aimer (imiter ?).
C'est une sorte de conclusion désenchantée à la série de Fleming. Toutefois rappelons-nous que Ian lui-même avait tué son héros avant que l'éditeur, pressé par les fans, ne l'oblige à le faire revivre. Fleming en avait assez de son personnage...
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https://jamesbond007.1fr1.net
Bereth Walther
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeDim 26 Juin - 20:42

L'agent secret de Sa Majesté a fait l'objet de plusieurs autres romans. La vraie « nouveauté » de la version de Faulks, est que celle-ci reprend les aventures de James Bond à la fin des années 60, en pleine guerre froide.

Difficile ici de reconnaître notre héros. Les épisodes récents adaptés au cinéma n'arrangent rien : James Bond y est devenu un molosse baraqué qui joue des poings plutôt que de son intellect. Le décalage avec le personnage décrit par Fleming et par Faulks est donc violent, celui-ci se rapportant davantage à un gentleman anglais bien loin de l'assurance dont il est censé se doter.
Un trait commun persiste : son attirance pour les belles femmes. Faulks y rend hommage en opposant à Bond une femme sans grande personnalité. Etrange que la relation qu'ils vont entretenir soit plus sentimentale que ce à quoi on pourrait s'attendre.
L'ennemi est atypique et fou à lier. Julius Gorner veut évidemment renverser l'ordre mondial, le contraire serait étonnant, et possède une caractéristique physique assez étonnante : une « main de singe », planquée sous un gant blanc démesuré. L'adversaire est à la mesure de l'agent, tout comme l'horrible homme de main asiatique apparemment imbattable.

Si Fleming avait su instaurer une ambiance particulière dans ses romans, Faulks en demeure constamment à des kilomètres. Rien n'est original, rien n'est décisif pour l'histoire de James Bond. Pourtant, quelques idées auraient gagné à être mises en valeur, comme ce duo de méchants très représentatif de l'univers un peu décalé de l'agent secret de Sa Majesté, et une partie de tennis aux enjeux bien plus importants qu'il n'y paraît. Mais l'ensemble reste assez peu passionnant et très cliché, comme si Faulks avait prélevé des morceaux dans toutes les histoires d'espionnage qu'il connaît et essayé d'en faire une nouvelle.

Bref, Le Diable l'emporte constitue un come-back très discutable, surtout pour l'amateur des œuvres cinématographiques, pour le coup plus intéressantes. Autant s'attaquer directement aux œuvres écrites par Fleming himself, vous aurez au moins l'assurance d'avoir le personnage original entre les yeux.
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Bond77
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeLun 27 Juin - 12:33

Je vais être (peut-être) l'exception à la règle. DMC est un bon roman AMHA. Il a, à la différence de Carte Blanche, bénéficié d'une originalité qui le classe d'office à part : un générique ! Pour un roman c'est un must. C'est mieux que des commandos qui descendent en rappel du toit d'une gare, c'est plus "classe" je trouve.



Bond est de retour après la mission contre Scaramanga. Il n'est plus le même depuis YOLT de toute façon ! C'est pour moi le roman qui serait un peu le FYEO du Bond cinématographique. Plus réaliste et humain.

Alors est-ce un roman de James Bond ?

Beaucoup de traits caractéristiques sont présents. Il ya de belles femmes, les poursuites en voiture, des gadgets, des fusils, et les scènes épicuriennes chères à Ian Fleming. Des endroits exotiques, de Paris à la Perse, sont également inclus, et le complot visant à détruire le monde occidental est approprié pour un livre Bond.

La violence est plutôt "graphique" par rapport à la description plus "clinique" par Fleming. Il ya aussi le problème inévitable que Devil May Care est écrit avec le recul, et des perspectives modernistes sur les années soixante, les drogues et l'Est contre l'Ouest. Faulks n'est pas un débutant dans le métier, il aurait du être attentif à cela...
Cependant, ce sont de petites chicaneries à faire sur un roman écrit d'aventures écrit par un romancier connu pour ses œuvres littéraires.


Est-il bon?

Plutôt que le lire comme une continuité aux aventures de 007 par Fleming, j'ai essayé de le lire comme un roman autonome. C'est comme se plonger dans Casino Royale, le film alors que je suis un fan depuis mes 11 ans...Il faut y aller avec l'esprit ouvert.

Le reproche que je fais et qui est difficilement contestable, est que le retournement de situation final est décevant. Je n'en dis pas plus ici mais DMC aurait mérité une autre fin.

Pour moi ce roman ne méritait pas un autre roman par Faulks parce que ce n'est pas son "rayon" et que ça se voit, mais il n'est pas moins intéressant (au contraire !) que Colonel Sun !
Faulks reconnait d'ailleurs dans une interview qu'il a d'abord pensé à une erreur car ce n'est pas le type de job auquel il est habitué !

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Elliot Carver
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Age : 34

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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeMar 28 Juin - 7:28

Le problème, je suppose, est que l'éditeur fait une pub mensongère en écrivant "selon Ian Fleming".

Devil May Care est écrit par Sebastian Faulks et Faulks n'est pas Ian Fleming !
Il est à côté de la plaque c'est tout. Fleming vous prend et vous transporte dans l'histoire. Sauf dans DAF qui est franchement raté mais on aura l'occasion d'en reparler dans le topic approprié...silent
Nous nous attendons aux réactions des personnages que nous connaissons bien, comme Messervy. Qui est cette personne ?? Certainement pas l'homme qui a envoyé Bond sur tant de missions dangereuses. Pouvez-vous imaginer que Sir Miles demande à 007 de lui rapporter des chocolats à son retour de Paris ?!
Felix Leiter, bien que je suis toujours heureux de le voir, n'a pas vraiment besoin d'être dans ce livre en plus...

Et puis nous avons la mission. Un agent 00 est envoyé en mission sur un..."sentiment" de M. Comme si M était le genre à se fier à un "sentiment" et d'envoyer son meilleur homme là où un agent lambda suffirait !

Au moment où le complot machiavélique est révélé, nous sommes à plus de la moitié du livre. Ce roman est à mettre à côté des pires livres de Gardner.
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Ludovic
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Age : 48

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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeVen 8 Juil - 6:59

J'aimerais bien que Red Grant et Gokuhi nous fassent part de leur avis sur ce roman... Smile
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Red Grant
Smiert Spionam
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeVen 8 Juil - 11:37

M a écrit:
J'aimerais bien que Red Grant et Gokuhi nous fassent part de leur avis sur ce roman... Smile
Ça s'en vient, Chef !
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Hoagy 007
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeLun 11 Juil - 9:19

Après Kingsley Amis, John Gardner et Raymond Benson, Sebastian Faulks est le quatrième auteur à se glisser dans la peau de Ian Fleming pour imaginer une suite aux aventures de James Bond. Faulks a su trouver un style qui évoque un peu celui de Fleming sans le copier. Mais cela suffit-il à faire de ce livre un succès? Malheureusement non !
Comme simple thriller OK mais ceux qui espérent y trouver la magie de Fleming risquent d'être déçus. L'intrigue est trop fade. Fleming, lui, n'hésitait pas à flirter ouvertement avec le fantastique, à créer des personnages et des situations "bigger than life".
Ici, au contraire, tout est trop sage, trop convenu.

Bref, tout y est sauf l'essentiel: la démesure.
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeVen 26 Aoû - 12:14

J'ai lu Le diable L'emporte il y a peu de temps et je trouve ce roman très moyen, on dirai plus un scénario de film qu'autre chose ! Le préfère largement les 4 premiers Fleming !
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Bond77
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitimeVen 26 Aoû - 14:42

Qu'est-ce-qui t'a dérangé dans le fond ou dans la forme ? "Un scénario de film" ok, mais par ici on est quelques-uns à dire que les novellisations des films de Benson sont supérieurs aux scénarios des films justement car plus recherchés , plus fouillés dans la psychologie des personnages.
Pour moi, ta critique nécessite davantage de matière.

Et bienvenue !
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MessageSujet: Re: Never say never again ?   Never say never again ? Icon_minitime

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